Margareth Laurence, née Jean Margaret Wemyss le 18 juillet 1926 à Neepawa, Manitoba, au Canada, était une auteure canadienne renommée. Elle était appelée « Peggy » pendant son enfance et a été élevée par sa tante Margaret après le décès précoce de sa mère. La carrière d'écrivaine de Laurence a commencé professionnellement en 1943 au journal de la ville, et elle a continué à écrire pendant son séjour au United College à Winnipeg et plus tard en tant que journaliste pour The Winnipeg Citizen.
En 1947, Laurence épouse Jack Laurence, un ingénieur civil, et leurs voyages en Angleterre, en Somalie et au Ghana ont eu un impact significatif sur son écriture. C'est pendant son séjour en Afrique qu'elle a développé une appréciation pour les traditions narratives de ses peuples et a publié son premier livre, "A Tree for Poverty", en 1954. Après son retour au Canada, elle a publié une collection de nouvelles et un roman, tous deux axés sur des sujets africains.
L'écriture de Laurence s'est tournée vers des sujets canadiens, et elle a publié "The Stone Angel" en 1964, le premier de sa série de "romans de Manawaka", une série de livres se déroulant dans une communauté de prairies fictive modelée sur sa ville natale de Neepawa, au Manitoba. Elle a reçu des éloges critiques et commerciaux au Canada et a été nommée Compagnon de l'Ordre du Canada en 1971.
Dans les années 1970, Laurence est retournée au Canada et s'est installée à Lakefield, en Ontario. Elle a continué à écrire et a publié plusieurs livres pour enfants, dont "Jason's Quest", "The Olden-Days Coat", "Six Darn Cows" et "The Christmas Birthday Story". Son autobiographie, "Dance On The Earth", a été publiée en 1987, une année après sa mort le 5 janvier 1987, à son domicile à Lakefield, à la suite d'un diagnostic de cancer du poumon terminal. Elle est enterrée au cimetière de Neepawa, près de la pierre angulaire qui a inspiré son roman.